Pieds nus une jeune fille recueille les étoiles une à une Sculpture de Faby (son site)
Paul Couëdel
Du bec La mésange Égrène sa fortune Il fait froid L'hiver porte De tous les jours Les plus longs jours Poème À l'intention De ceux qui connaissent.
L'onde des nuages moutonne vers l'argent Silencieuse la sève en mille ruisselets s'élance vers les cimes Les noisetiers arborent leurs lampions Au nouvel an chinois le printemps se prépare
Hiver Eau gorgée de nuit L'oiseau enfui nous a laissé son rêve de lumière
Pensée Eclats rapprochés Peut-être pour y voir Plus clair
Le jour s'achève, les feuilles crissent. Ils attendront encore, tu les aimes mieux d'ici. Parler sépare, aussi. La Postérité du Soleil Albert Camus Photo de Christof Sonderegger
je te donne ce que j'ai reçu le vent la mer une voile claire le contenu de mon bonheur dans le soleil de chaque jour et puis ... ce petit poème Poème écrit pour La Petite Fabrique d'Ecriture Photo de Pierre Jézéquel
Surgi du trouble blanc juste un flocon de nuit posé là sur la brume juste une étoile noire sur un velours psychédélique plus ardent plus pur que le réel juste un flocon de nuit comme un secret
Et le creux de nos mains sera un abreuvoir pour le mufle sensible des jours nouveaux...
Une envolée d'oiseaux Sous la brume Entraîne l'horizon Telle une barque en dérive L'échappée belle En quête de paradis Effraie les nuages Et les hommes aussi D'un cri d'oiseau perdu Dans le ciel la nuit Une conscience Jaillit nachtpinguinblau par Wilko...
Grand arbre au coeur tendre pas une feuille qui bouge là-haut aux aguets une colombe les fleurs peuvent s'ouvrir sous la rosée cela ne concerne pas le temps qu'il fait mais quelque chose promet déjà d'éclater
Je ne suis ni Kate ni Charlène, et quand ils m'ont dit "tu seras reine" je n'y ai pas cru Et puis me voilà! J'ai un peu le tournis, mais je crois qu'on va bien s'amuser!
Quand j'étais au bord de la mer Une pelle en bois on m'a donné Pour creuser dans le sable. Mes trous étaient vides comme des timbales, Dans chaque trou montait la mer Jusqu'à plus soif. Robert Louis Stevenson
Au pied un petit lac de centaurées Plus haut une envolée de giroflées Tout là-haut de légères fougères Quels secrets se murmurent entre lumière et ombre
Je suis le compagnon idéal Des mots C’est moi Ou ce n’est pas moi Qui suis pareil à moi Et non pareil ainsi Que chaque jour qui va Chat Indomptable Doux Une nuit de lune Autour de moi Patience, patience Les mots !
• Quai Branly, Montsouris
La glace que ronge le soleil Verse des larmes Tranquilles eaux Coulant à pic Parois ouvertes Sur le vide Fragments épars Blanc naufrage Du pays Bleu
Quand la force se fait tendresse Quand l'ancien se fait jeunesse Quand le ferme se fait mouvance Quand le rugueux se fait caresse Le coeur se ramifie dans l'infini Allègre souffle de la lumière
Le cerisier pleure et pleure tous les confettis de son coeur Tièdes flocons qui fusent dans la brise Une mésange bleue parade à rebrousse-vent Pense-t-elle déjà aux rouges cerises?
installation : mathieu desailly prise de vue : rodolphe marics Au rythme de la vie la lumière est mélodie
Deviner à travers une vague Le contour subtil du coquillage Les arabesques du silence Dans le reflet de l'écume Réveiller nos cris d'enfants Fous de vie dans l'été Danser danser danser La samba du grand large Passe la vie Passe de vague en vague ...
Shivas énigmatiques aux bras porteurs d'étoiles Grands oiseaux frémissants posés là sur la plaine Villages mordorés bruissant d'âmes candides Magiciens du silence aux valses de lumière Arbres frères Enseignez-nous la sève le feu la mort le renouveau
Image image ... tout ce bleu qui s'ammoncelle pêle-mêle ... Sable parchemin du temps ouvert sur l'infini des caresses de l'onde Ecume un voile de dentelle oublié sur l'estran Coquillages emportés semés cousus à petits points par de secrètes mains Ciel...
Moisson de l'oubli, force de l'éphémère
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